Santé et soins du cheval
Le cheval demande de nombreux soins et une prise en charge particulière.
Dans cette partie nous allons vous présentez les différents type de mode de vie, l’alimentation du cheval et les soins indispensables.
Les modes de vie
Le pré ou la pâture
A l’état sauvage, le cheval vit dans la nature. Il peut donc vivre toute l’année dehors.
Le pré ou la pâture sont des espaces clos d’herbe.
L’eau y est indispensable.
Il en fortement conseillé que le pré dispose d’abris (boxs, murs, arbres, etc.) afin de se protéger du vent ou se mettre à l’ombre en cas de besoin.
Le cheval pourra porter une couverture l’hiver si nécessaire surtout si il est tondu.
Afin que le cheval puisse s’alimenter correctement durant une année on estime qu’il faut 1 hectare par cheval. En cas contraire il faudra complémenter l’alimentation du cheval.
Le box
Le box est un endroit clos ou le cheval peut vivre seul en disposant de sa liberté de mouvement.
D’une façon standard, le box mesure environ 9m2 pour un volume d’air de 40m3. Le box doit permettre au cheval de s’y étendre.
Parfois le box peut être utilisé pour isoler un cheval du reste du groupe (jument gestante ou avec son poulain, étalon, maladie contagieuse, etc.).
Le manque d’activité lié au box doit être compensé par une activité physique d’au minimum 1h par jour.
La litière peut être soit de la paille, soit des copeaux de bois, soit de la tourbe, soit des fibres de lin, soit du papier.
Il faudra au minimum que les souillures soient enlevées quotidiennement et la litière changée entièrement au moins une fois par semaine.
Le box devra disposer d’un point d’eau (seau ou abreuvoir automatique).
Le box peut être aussi équipée d’une mangeoire.
La stalle
Il s’agit d’un endroit où le cheval est attaché tout en lui permettant de manger et s’allonger.
La taille d’une stalle est plus petite que celle d’un box mais elle est elle aussi équipé d’un point d’eau, d’une mangeoire et d’une litière.
L’activité physique étant encore moins importante qu’en box, une sortie quotidienne est indispensable.
Les fourrages
Le foin ou la luzerne :
Celui doit être vert, odorant et non poussiéreux.
La luzerne possède un fort pouvoir nutritif. Il est conseillé pour les chevaux en convalescence ou au repos après un travail intensif.
Le foin trempé est utilisé en cas d’allergies ou de problèmes respiratoires
La paille :
Elle inodore et non poussiéreuse.
Les concentrés
Les céréales :
Il existe différentes céréales qui peuvent faire partie de l’alimentation du cheval :
- L’avoine : L’avoine est très energétique et excitante. Elle est générallement utilisé pour les chevaux de course. Elle peut être consommé entière ou aplatie.
- L’orge : L’orge est légèrement plus énergétique que l’avoine. Il est consommé concassé ou aplati.
- Le maïs : Le maïs est très énergétique et très calorique. Il est générallement utilisé pour faire grossir les chevaux. Il est consommé concassé.
- Le tournesol
- Le son : Le son est très peu calorique et s’avère laxatif nottament lorsqu’il est consommé en mash. Il peut cependant ralentir le transit si il est consommé sec. Le son doit être en petite quantité et mélangé à d’autres céréales.
- Le lin : Le lin est composé essentiellement de lipides. Elle est générallement utilisé pour faire prendre du poids aux chevaux. Elle est consommé cuite sous peine d’être toxique.
- Les aliments complets ou granulés : Il s’agit d’aliments industriels composés essentiellement de fourrages.
Les concentrés peuvent être consommés tels quels ou cuits (mash).
L’unité de mesure est le litre.
L’eau
Le cheval a besoin d’environ 20 à 40 litres d’eau par jour. Cette quantité peut être doublé par deux en cas de fortes chaleurs. Les chevaux de race lourde consomment plus d’eau qu’un cheval de selle.
Les soins « courants »
Le pansage
Le pansage du cheval doit être si possible pratiqué quotidienne et nécessairement avant et après le travail.
L’ordre précis d’un pansage est le suivant :
- L’étrille : Elle permet de décoller les salissures du poil et masse le cheval. Elle doit être utilisé uniquement sur le corps du cheval.
- Le bouchon ou brosse dure : Elle a le même rôle que l’étrille sauf qu’elle peut s’utilisé sur la totalité du cheval.
- La brosse douce : Elle permet d’enlever la poussière du poil. Elle est utilisé sur l’ensemble du cheval.
- L’époussette : Elle permet une brillance du pelage.
- L’éponge : Elle utilisé pour nettoyer les différents orifices du cheval. Elle doit être utilisé du plus propre au plus sale (yeux, nez, parties génitales).
Les pieds sont nettoyés à l’aide du cure-pied avant ou après le pansage.
Le peigne est utilisé pour démêler la crinière et ou la raccourcir.
L’été le cheval peut bénéficier d’une douche afin de le rafraîchir nottament après un effort intense. Le surplus d’eau est alors enlevé avec l’aide d’un couteau de chaleur utilisé sur le corps.
Le pansage permet nottament de vérifier l’état corporel du cheval (blessures, etc.) et contribu à son bien-être.
La ferrure
Le rôle de la ferrure du cheval :
A l’état sauvage les sabots du cheval sont nus. La ferrure du cheval a pour rôle de protéger la corne de l’usure, à corriger les défauts d’aplombs ou lors de problème d’origine orthopédique. La ferrure du cheval est réalisé par le Maréchal-ferrant.
La fréquence de la ferrure :
La durée de vie des fers est de 6 à 8 semaines sans éxéder 2 mois. La ferrure comprends le changement des fers mais aussi le parrage (coupe de la corne). Même un cheval non ferré doit recevoir un parrage.
Comment vérifier l’état des fers :
Il est nécessaire de curer les pieds du cheval avant et après le travail afin de vérifier l’état du sabot mais aussi les fers du cheval. Afin de vérifier la tenue du fer on sonne le fer (avec la partie métallique d’un cure-pied). Le fer ne doit pas vibrer.
Description de la ferrure chez le cheval :
En fonction du pied du cheval et de l’effet souhaité, le Maréchal-ferrant ajuste le fer au pied du cheval.
Le fer tiens au pied du cheval grâce aux clous qui sont fixés dans la corne.
Générallement les fers antérieurs possèdent un pinçon et les fers postérieurs deux pinçons.
Certains fers possèdent des trous à mortaise. Les mortaises sont utilisées le plus souvent en cross et en course car elles permettent au cheval de pénetrer le terrain et ainsi d’avoir une meilleure tenue au sol.
Le fer est composé de quatres parties :
- L’éponge
- Le quartier
- La mamelle
- La pince.
La ferrure doit être indolore pour le cheval.
Les vaccinations
Les vaccinations ont pour but d’éviter la propagation des épidémies et le développement de maladies graves pour le cheval.
Les vaccins doit être fait de façon annuelle après une primo-vaccination (deux injections). La vaccination est réalisée par le vétérinaire.
Il existe deux types de vaccinations :
Les vaccinations obligatoires :
- Le vaccin anti-rabique : Il s’agit du vaccin contre la rage. Il est obligatoire dans certains départements. Afin de connaître les départements concernés il faut se rapprocher de son vétérinaire.
- Le vaccin contre la grippe : Il est obligatoire pou tout les chevaux étant aux contacts des humains et notamment lors des manifestations sportives.
Les vaccinations facultatives :
- Le vaccin anti-tétanique : Il s’agit du vaccin anti tétanos. Le tétanos peut s’attraper suite à une blessure.
- Le vaccin rhinopneumonique : Cette maladie virale peut engendrer des avortements, une maladie respiratoire ou encore une paralysie. La vaccination est donc conseillée chez les chevaux de sport et les poulinières.
Les vermifuges
Afin d’éviter toute contamination du système digestif du cheval par les vers présents dans l’alimentation il faut vermifuger le cheval.
Il convient d’adapter le vermifuge à la saison en fonction des vers présents.
Il est conseillé de vermifuger un cheval au box au moins deux fois par an et un cheval au pré au moins 4 fois par an.
Générallement le vermifuge est administer à chaque changement de saison.
Le vermifuge chez le cheval est le plus souvent administé par voie orale sous forme de pâte contenue dans une seringue.
Le vermifuge du cheval peut être réalisé par le vétérinaire ou par son propriétaire.
Les dents du cheval
La particularité première de la dentition du cheval est sa croissance continue tout au long de sa vie. La croissance des dents du cheval est estimée à 2 à 3mm par an.
C’est la première étape de la digestion. Il est nécessaire que tout les aliments y soient broyés de façon correcte afin que le cheval puisse bénéficier de toutes les vitamines des aliments ingérés. La mastication est réalisée de façon circulaire.
Les irrégularités qui apparaissent sur les dents du cheval sont appelés surdents. Elles peuvent blessées la bouche du cheval.
Le rôle d’un dentiste équin est donc de limer les surdents afin d’éviter les blessures et de corriger les problèmes de dentition.
Le cheval doit bénéficier d’une visite annuelle du dentiste équin.
L’osthéopathie du cheval
L’ostéopathe équin travail en partenariat avec le vétérinaire.
Il agit surtout les différents troubles de la locomotion chez le cheval (boiterie, raideurs, défense lors de l’entraînement). Il est alors amené à soulager l’animal par des manipulations (massage, stretching, etc.).